Cher frère, il y a une divergence d'opinions entre les oulémas en ce qui concerne le don d'organes d'un mort.
Le don d organe en islam. J'en déduis que c'est autorisé. Dans le cadre de ses activités culturelles, la grande mosquée de paris a proposé le samedi 18 février 2017 une conférence du recteur dalil boubakeur sur le don d’organe, un sujet éminemment. Pour répondre au questionnement de beaucoup de musulmans sur la légalité islamique du don d’organe, du vivant ou du mort, et de la transplantation d’organes, il serait très utile de revenir à la décision juridique publiée par l’académie internationale de fiqh islamique [1], résumée dans ce qui suit :
A ma connaissance, je ne connais pas de verset ni de hadith qui interdit le don d'organe. Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, pp. L’islam et le don d'organes dr salim boutalba & mossabdaiki 1.
Il est en effet possible de faire don de ses organes ou de ses tissus, et ce, aussi bien de son vivant qu’après sa mort. Si en étant musulman on a le droit de donner ou pas ? Enfin, le don d’organes en islam est permis si toutes les conditions citées auparavant sont respectées.
1) le prélèvement et la greffe d'organe humains ne constituent pas en soi des manquements au respect de l'être humain et de ses constituants. Pour ce faire il existe des règles à respecter qui permettent de protéger le donneur vivant ou décédé. C’est pourquoi il est interdit de faire don d’un organe apparent du corps tel que l’œil, la main ou le pied, car dans ce cas le préjudice subi par autrui est levé au prix d’un préjudice assuré pour le donateur, sans oublier ce que cela entraîne comme perte de jouissance et comme mutilation de l’apparence.
Mort ou vivant, il appartient à dieu, et nul ne peut le mutiler en prélevant sur lui des organes qui pourraient faire l’objet d’un quelconque commerce. Peut on la considérer comme équivalente à la mort globale ? Don de corps à la science « et quand je suis malade, c’est lui qui me guérit (s26, v80) نِيِفشَْي وَُ ìَف تُضْرِمَ اذَِإ íَ le prophète a dit:
Paix et salut sur son prophète. “quiconque sauve une vie a sauvé toute l’humanité” (coran 5/32). La règle principale est que tout dommage chez une personne doit être réparé dans la mesure du possible.